Le 14 décembre 2022, Aymen, un adolescent de 13 ans, a été écrasé par une voiture après le match France-Maroc lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football. Hospitalisé d’urgence, il a malheureusement succombé à ses blessures. Pendant deux jours, la cour criminelle de l’Hérault était plongée dans le procès de William C., mis en cause pour ces faits.
Exprimant ses regrets au premier jour de l’audience, l’accusé a demandé pardon aux proches d’Aymen. Pour rappel, le 14 décembre 2022, en marge des célébrations de la victoire de la France, William C. conduisait sans permis de conduire. C’est à ce moment que des jeunes sont arrivés au niveau de sa voiture et ont arraché le drapeau bleu-blanc-rouge accroché. Selon ses déclarations, craignant pour sa vie, il aurait pris la fuite et aurait accidentellement percuté Aymen.
La thèse de l’accident est-elle plausible ?
William C. a-t-il réellement été pris de panique par la venue d’un groupe de jeunes menaçants ? La thèse de l’accident est-elle plausible ? Quant aux proches de la victime, d’après Ici Hérault, ils concèdent que l’accusé n’avait pas l’intention de tuer Aymen mais rappellent qu’il a bel et bien foncé dans la foule. Ils remettent alors totalement en cause la thèse de l’accident. Là était tout l’enjeu du procès : faire la lumière sur les circonstances du décès d’Aymen à Montpellier ce 14 décembre 2022.
Condamné à 8 ans de prison ferme
Mis en cause pour violence avec usage d’une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner, l’accusé encourait 20 ans de prison. À l’issue de ses réquisitions, l‘avocat général a requis 12 ans de prison, d’après France 3. Après délibération, la cour criminelle de l’Hérault a reconnu William C. coupable des faits et l’a condamné à huit ans de prison ferme. Toujours d’après la même source, l’accusé ne devrait pas faire appel de la décision.


