Depuis le 26 mai, Albi a sa nouvelle star : la Passerelle. Il s’agit d’un ouvrage pensé pour les piétons et cyclistes, reliant la rive droite du Tarn au centre historique. Une traversée fluide et sécurisée avec en prime une vue imprenable sur la cathédrale Sainte-Cécile. Plus qu’un pont, il s’agit d’un vrai lien entre les quartiers.
Un projet né du terrain, porté par les habitants
C’est en 2006, lors d’ateliers participatifs, que les habitants du quartier de La Madeleine ont proposé un franchissement dédié aux mobilités douces. En 2007, elle entre dans le contrat de quartier. Puis, elle s’inscrit logiquement dans le schéma directeur cyclable d’Albi en 2009. Il fallait une alternative aux ponts existants. Elle est là, sobre, utile, évidente.
Un design au service de l’usage et du paysage
Imaginée par Ney & Partners, la Passerelle longe le viaduc SNCF. Ses courbes cassent la monotonie et accompagnent la structure ferroviaire. Longue de 180 mètre, large de 3,5 à 7 mètres, elle propose 7 belvédères, sortes de pauses visuelles suspendues sur le Tarn. Montée avec une précision millimétrée, c’est un chantier aussi technique qu’ambitieux.
Un atout pour les mobilités douces et le quotidien
Côté usage, la Passerelle est une réponse aux enjeux actuels : favoriser les déplacements à vélo ou à pied. 15 minutes à pied entre Pratgraussals et la cathédrale, 5 minutes en vélo. Elle s’inscrit dans un réseau cyclable plus large, allant jusqu’à Castres ou Saint-Sulpice. Pour les trajet domicile-travail comme pour les balades du week-end, elle change la donne.
Un projet collectif pour une ville plus fluide et plus verte
Financée par la Région Occitanie, le Département du Tarn et l’Etat à hauteur de 3,22 millions au total, la Passerelle est le fruit d’un travail collectif. La ville d’Albi, l’agglomération, la SNCF, des entreprises locales et internationales ont uni leurs forces.