Perpignan : Louis Aliot déplore la tenue d’une conférence sur l’islamophobie malgré son interdiction

vendredi 13 juin • 12:15
Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a pris un arrêté ce jeudi 12 juin afin d'interdire la tenue d'une conférence sur l'islamophobie ce vendredi. Toutefois, la conférence va bien avoir lieu.

C’est afin d’éviter tout « risque de tensions, débordements et troubles avérés », que Louis Aliot, maire de Perpignan a pris un arrêté municipal afin d’interdire une conférence sur l’islamophobie, ce vendredi. Le maire de la ville déplore notamment que cette conférence soit en partie animée par Raphaël Arnault, député de la 1ere circonscription du Vaucluse. « Raphaël ARNAULT, député de La France insoumise, triplement fiché S, ayant un profil sujet à controverses notamment sur des faits de violence en réunion ce qui présente des risques avérés de troubles à l’ordre public », dénonce Louis Aliot.
Toujours au sujet des participants, « la Municipalité a une absence totale de lisibilité sur le nombre potentiel de participants ne permettant pas d’anticiper les effectifs de forces de sécurité à prévoir pour garantir le bon déroulement de cette réunion. » Le maire ajoute que la présence d’une organisatrice « annoncée sous le pseudonyme « CHERINE », ne permet en aucun cas d’identifier la personne et est donc source d’incertitudes. Louis Aliot ajoute également que cette conférence n’a pas été déclaré auprès de la préfecture des Pyrénées-Orientales.

La conférence maintenue

Malgré l’interdiction, le maire de Perpignan a annoncé, avec regret, que cette conférence est maintenue. « En dépit de l’arrêté municipal que j’ai pris interdisant la conférence sur l’islamophobie prévue ce 13 juin à Perpignan, la manifestation ne sera pas interdite, déplore le maire. Un événement qui représente une source d’inquiétude pour Louis Aliot. « Une telle initiative risque d’alimenter des tensions et de provoquer des débordements dont notre ville ne saurait faire les frais. Ma responsabilité première est de protéger mes concitoyens et d’alerter sur les menaces potentielles. Il est profondément regrettable qu’aucun de nos motifs d’annulation n’aient été retenus« , conclut-il

Antoine Fagant/InfOccitanie.