Michaël Delafosse, maire/président de Montpellier, devrait le 16 juillet prochain proposer le retrait de trois projets d’aménagement, afin de ne pas bloquer l’abrogation de ce PLUi, au grand dam des maires concernés qui voient des projets d’aménagement mis en suspens.
Le PLUi, ce document fondateur
Le PLUi, quésaco ? Le Plan local d’urbanisme intercommunal est un document d’urbanisme qui détermine les conditions d’aménagement et d’utilisation des sols, à l’échelle du territoire métropolitaine, et vise à renforcer la solidarité entre les communes pour proposer un projet de co-construction. Un PLUi métropolitain qui révèle quelques trous dans la raquette. En cause, les conclusions de l’enquête publique formulant quatre avis défavorables sur des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) à Pignan, Lattes, Vendargues et Castelnau-le-Lez.
Castelnau, Lattes, Vendargues…
Le transfert de la clinique du Parc à Castelnau-le-Lez – du bord du Lez vers Sablassou – n’a pas été retenu dans la version finale du PLUi. Il n’est pour autant pas abandonné par la Métropole, nécessitant des ajustements à venir. À Lattes, le projet Petit Tinal de 180 logements sur 4,5 hectares a été retoqué par la Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) qui a émis un avis défavorable, suivie par les commissaires enquêteurs.
La caserne de gendarmerie de Pignan sauvée
A Vendargues, le projet du hameau de Meyrargues, qui prévoit 850 logements, une école, une crèche, des commerces et une résidence seniors sur 23 hectares, a été jugé surdimensionné par les commissaires. Le 4e projet avec avis défavorable sera quant à lui bien inclus dans le PLUi, après des ajustements nécessaires. Il s’agit de la future caserne de gendarmerie de Pignan portée par l’État, dont le ministre délégué François-Noël Buffet a récemment inauguré les bâtiments provisoires.