Lors d’une visite à la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, Cédric Jubillar aurait confié à sa nouvelle compagne être l’auteur du meurtre de Delphine. D’après La Dépêche ayant révélé l’information, cette dernière aurait recueilli ses confidences sur le meurtre, commis dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 dans le Tarn.
Une nouvelle compagne rencontrée sur Internet
Quelques semaines après la disparition de Delphine Jubillar, son mari, Cédric, aurait fait la connaissance d’une femme sur Internet. Tous deux aurait d’abord entretenu une relation virtuelle. À partir de mars 2023, la jeune femme aurait commencé à lui rendre visite en détention. Au fil des rencontres, leur lien se serait transformé en une relation amoureuse. C’est au cours de l’un de ces parloirs que Cédric lui aurait avoué avoir tué son épouse.
Ce que Cédric Jubillar aurait révélé sur le meurtre
« C’est comme ça que je l’ai étranglée« , aurait déclaré Cédric Jubillar en mimant le geste autour du cou de la jeune femme. Il aurait expliqué avoir découvert les échanges entre Delphine et son amant, ce qui aurait déclenché son passage à l’acte. Il aurait ensuite affirmé l’avoir étranglée dans leur maison, avant de transporter son corps dans sa voiture. En chemin, il aurait jeté le téléphone de Delphine, puis abandonné son corps près d’une exploitation agricole. Par la suite, il aurait lavé la housse de couette pour faire disparaître des traces d’urine laissées lors de l’étouffement. Il aurait également précisé que leur fils dormait au moment des faits. Selon ses dires, il aurait réfléchi à son acte un mois auparavant.
Des incohérences au coeur de ses aveux
Les déclarations de Cédric Jubillar apparaissent en contradiction avec plusieurs éléments du dossier. D’une part, le fils du couple aurait raconté avoir assisté à une dispute entre ses parents, suivie de cris. D’autre part, le téléphone de Delphine aurait été activé à plusieurs reprises durant la nuit, alors que Cédric aurait affirmé l’avoir jeté. Enfin, les analyses scientifiques menées sur la housse de couette n’auraient révélé aucune trace d’urine.
Cédric Jubillar aurait déjà reconnu les faits à plusieurs reprises par le passé. Il aurait évoqué son geste auprès d’une ancienne compagne, ainsi qu’un à un ex-co-détenu. Toutefois, les différentes versions livrées se sont révélées inexactes et contredites par les éléments de l’enquête.
Devant la Cour d’Assises du Tarn à partir du 22 septembre 2025
Poursuivi pour « meurtre sur conjoint », Cédric Jubillar comparaîtra devant la Cour d’assises du Tarn, à Albi, à partir du 22 septembre 2025. Ce procès permettra de confronter les différentes versions des faits, afin d’éclaircir les circonstances de la disparition de Delphine Jubillar.