Karine avait tenté d’expulser un squatteur qui habitait sa maison d’Andernos-les-Bains, en Gironde. Elle vient d’être condamnée à 12 mois de prison avec sursis, pour complicité de violence, par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
12 mois de prison avec sursis pour complicité de violence
La justice reproche à la quinquagénaire d’avoir commandité une opération punitive visant à déloger le squatteur qui habitait dans la maison dont elle avait hérité de son père, récemment décédé. Après qu’une personne lui a proposé d’organiser l’expulsion contre une somme de 5000 euros, elle était déterminée à engager les malfaiteurs pour « régler le problème ». Karine reconnaît avoir commis « une erreur », et martèle quelle était dans une situation de « détresse financière énorme. Je devais payer les frais de succession de l’héritage de mon père. Je n’avais pas l’argent. J’ai dit oui, je n’aurais pas dû », lit-on dans les colonnes de France 3.
« Une inversion totale des valeurs »
Certaines personnalités politiques ont réagi. Depuis son procès, Karine est très soutenue sur les réseaux sociaux, elle espère un changement de la loi. David Lisnard, maire LR de Cannes, a dénoncé sur le réseau social X, « une inversion totale des valeurs« .
#EnFinir avec cette inversion totale des valeurs, cette destruction des fondements de la société, cette impuissance publique à l’égard des voyous proportionnelle à l’implacable sanction du moindre écart des gens bien.
— David Lisnard (@davidlisnard) November 30, 2025
Sans hésitation, sans circonvolutions, sans tergiversation,… https://t.co/0LLWbItvQu


