Montpellier : vidéosurveillance par reconnaissance faciale, la MUPES questionne et interpelle Michaël Delafosse

jeudi 07 novembre • 17:25

Avec les récentes révélations concernant l’utilisation du logiciel de vidéosurveillance Briefcam à Montpellier, qui intègre des fonctionnalités de reconnaissance faciale, la MUPES questionne et interpelle Michaël Delafosse.

Outil utile pour les enquêteurs, la vidéosurveillance par reconnaissance faciale peut tout de fois soulever certaines interrogations. « Il est troublant d’apprendre que ce logiciel a été employé à Montpellier avec des fonctions de reconnaissance faciale, une technologie invasive, facilement activable », partage Flora Labourier, élue de la MUPES Montpellier.

Dans un contexte où les autorités souhaitent alléger les régulations et élargir l’usage de telles technologies, la prudence doit être de mise. Le respect des droits individuels doit primer sur les potentielles dérives d’une surveillance de masse.

Flora Labourier, élue de la MUPES

Michaël Delafosse doit « clarifier sa position »

Au regard des interrogations autour de cette pratique, l’élue de la MUPES demande au Maire de Montpellier de « clarifier sa position ». « Souhaite-t-il que Montpellier devienne une ville où la vidéosurveillance algorithmique et la reconnaissance faciale soient utilisées sans limites ni transparence ? Est-il prêt à interroger les autorités compétentes et à exiger un audit local sur l’usage de ces technologies dans notre ville ? « , questionne Flora Labourier. Enfin, l’élue MUPES affirme que ce « débat mérite d’être ouvert avec transparence et vigilance et que la « protection des Montpelliérains doit se faire dans le respect des libertés fondamentales ».

Antoine Fagant/InfOccitanie.