« La commune de Castelnau-le-Lez vient d’obtenir un Indice de pilotage comptable (IPC) de 95,24 / 100 pour l’année 2024. Ce score exceptionnel, délivré par les services de l’État, dépasse largement la cible nationale de référence (86,03) et la moyenne départementale (88,73) », détaille la Ville de Castelnau-le-Lez dans un communiqué de presse.
Un indice qui « récompense la qualité de la gestion budgétaire et comptable de la ville »
Cet indice, en progression au cours de ces trois dernières années, « récompense la qualité de la gestion budgétaire et comptable de la ville », précise Frédéric Lafforgue, maire de la commune, selon qui, « l’engagement constant des services municipaux en faveur d’une gestion publique saine, rigoureuse et transparente », est récompensé.
L’édile d’ajouter : « Ce résultat n’est pas un hasard. Il reflète notre travail rigoureux, quotidien et collectif pour garantir une gestion publique exemplaire. Cette reconnaissance prouve que la bonne gestion n’est pas une promesse de campagne, mais une réalité. C’est une fierté pour notre commune et nos agents. »
Richard Corvaisier s’étouffe
Richard Corvaisier, élu municipal d’opposition (Ecologiste), a vu rouge : « Frédéric Lafforgue brandit fièrement un « bon IPC » comme un trophée, tentant de faire passer un simple indicateur comptable pour la preuve incontestable d’une gestion exemplaire ! Attention à l’enfumage ».
Selon ce fervent opposant : « l’Indice de Performance Comptable (IPC) ne dit rien sur l’opportunité des dépenses : a-t-on dépensé au bon moment, pour répondre à de vrais besoins ? Il ne dit rien non plus sur l’efficience des achats : a-t-on obtenu un bon rapport qualité/prix ? ». On ne gère pas une ville comme un tableau Excel ! »
7 thèmatiques comptables
Sur le site du gouvernement dédié aux collectivités locales, l’on apprend que « L’indicateur de pilotage comptable (IPC) révèle certains points forts et points faibles à partir d’un ensemble d’items extraits des comptabilités générale et auxiliaire de la collectivité« .
L’indicateur de pilotage comptable est calculé à partir d’un maximum de 33 contrôles comptables automatisés HÉLIOS (selon le type de collectivités) répartis en 7 thématiques comptables : immobilisations ; provisions et dépréciations, fonds propres et subventions reçues, stocks, trésorerie, comptes de tiers, produits et charges.
Conformité avec la réglementation
Les contrôles comptables détectent,à partir de l’application HÉLIOS, les mouvements comptables des collectivités et vérifient la conformité de ces derniers avec la réglementation. « Il s’agit notamment du contrôle de la régularité des schémas comptables pratiqués, du délai d’apurement de certains comptes transitoires, de l’ouverture et de l’utilisation des comptes prévus par la réglementation, de la cohérence des soldes comptables ou encore dans la cohérence des résultats budgétaires entre l’ordonnateur et le comptable », détaille le site du gouvernement.