Trois semaines de voyage au Brésil sont prévues à la Halle Tropisme de Montpellier. La 10e édition du festival Tropisme a démarré ce mercredi 7 mai. Cette année c’est le Brésil qui est à l’honneur. « On va découvrir le Brésil par le cinéma, la gastronomie, la musique, par les enfants et évidemment par la danse », lance Vincent Cavaroc, directeur et co-gérant de la Halle Tropisme.
« Penser le Brésil par ses marges »
Côté programmation, elle est réfléchie pour « penser le Brésil par ses marges ». « Une grande partie de la culture brésilienne que l’on connaît aujourd’hui est née dans les favelas, parmi les marginalisés de ce pays », explique Vincent Cavaroc. Ainsi, les visiteurs vont pouvoir découvrir la capoeira, mais aussi la bossa nova, la samba ou encore « le baile funk de Rio, que nous allons mettre à l’honneur », complète le directeur de la Halle Tropisme. « À Tropisme, nos ingrédients pour aller à la rencontre d’une culture sont toujours les mêmes : écouter de la musique, danser et manger. Avec ce trio-là, on comprend un peu mieux qui nous parle et qui se tient en face de nous », insiste Vincent Cavaroc.
Un voyage culinaire
Alors évidemment, la gastronomie aura une place centrale pendant l’événement. Et afin de répondre au mieux aux attentes des visiteurs, l’organisation de la Halle Tropisme a réalisé un sondage auprès de la communauté brésilienne montpelliéraine afin de connaître leurs plats préférés. « Cela nous a permis de composer les menus des trois semaines du festival. À partir de cela, nous avons invité des chefs et organisé des ateliers de cuisine », explique le co-gérant de la Halle Tropisme.
Des artistes d’exception
Cette édition du festival Tropisme s’inscrit dans la saison France-Brésil durant laquelle de nombreux projets brésiliens se tiennent en France et inversement, pendant cinq mois. « Donc on a saisi cette opportunité pour avoir accès à pas mal d’artistes comme le photographe Vincent Rosenblatt ou encore Moreno Veloso, fils de Caetano Veloso l’un des artistes les plus importants au Brésil », décrit Vincent Cavaroc. Ce samedi, c’est l’artiste Mestrinho, « roi du forró, un genre musical et dansé très particulier, qui se produira sur la scène de la Halle Tropisme pour un concert unique en France.
« Je pense que si vous venez plusieurs fois au festival Tropisme d’ici au 25 mai, la prochaine étape pour vous sera sans doute de prendre un aller simple pour Rio, et peut-être de ne jamais revenir en France. »
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