Nîmes : « un discours radicalisé », Vincent Bouget s’indigne des propos de Bruno Retailleau

vendredi 11 juillet • 08:30
Le candidat de la gauche en 2026, Vincent Bouget, a assisté, jeudi 10 juillet, à la cérémonie de la journée de la police nationale à Nîmes. Le discours de Bruno Retailleau, lu lors de la cérémonie, lui est resté en travers de la gorge.

« Le discours du ministre de l’Intérieur, était proprement indigne d’une cérémonie républicaine. Un discours partisan, radicalisé, le discours d’un chef de parti d’une droite qui n’a en l’occurrence plus grand chose de républicaine », s’insurge Vincent Bouget sur ses réseaux sociaux.

« Et je ne pouvais pas me taire »

Le conseiller départemental du Gard en charge des sports, également professeur d’histoire géographie, y voit là des attaques assumées : « Au delà des flatteries démagogiques pour les fonctionnaires de police, qui par ailleurs préfèreraient des renforts pour exercer leur missions, tout y est passé dans les poncifs de la droite populiste… les attaques directes ou à peine voilées contre l’immigration, « l’islamisme », le pseudo-laxisme de la justice, les sciences sociales… jusqu’à cette phrase qui fait honte à notre histoire républicaine : « vous n’êtes pas des policiers de nulle part, destinés à protéger d’improbables citoyens du monde. Vous êtes des policiers français, engagés pour les valeurs et les couleurs de la France ».

« D’improbables citoyens du monde » ?

« D’improbables citoyens du monde », la formule douteuse employée par le ministre de l’Intérieur a été la goutte d’eau. « ‘D’improbables citoyens du monde’, c’est pourtant ce que nous sommes toutes et tous, et nous les Françaises et les Français, comme le dit la promesse républicaine écrite pendant la Révolution Française… Je n’étais visiblement pas le seul gêné ce matin. Et je ne pouvais pas me taire », clarifie Vincent Bouget.

Linda Mansouri/InfOccitanie.