Nîmes : fusillades dans plusieurs quartiers, une personne décédée

samedi 12 juillet • 13:25
Une nuit de fusillades endeuille la ville de Nîmes et mobilise une réponse sécuritaire et psychologique d'urgence.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, trois fusillades se sont déroulées à Nîmes, dans les quartier du Mas de Mingue, de Pissevin, et à la Route d’Arles. Un individu a perdu la vie.

Le soutien de la ville et des autorités

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, a exprimé sa profonde émotion. « Je suis profondément attristé par les fusillades survenues dans la nuit de jeudi à vendredi, au Mas de Mingue, à Pissevin et sur la Route d’Arles. Ces actes de violence, vraisemblablement liés au narcobanditisme, viennent une nouvelle fois frapper notre ville. J’adresse tout mon soutien aux proches des victimes, et en particulier à la famille de la personne décédée, à qui je présente mes condoléances les plus sincères. ». Le Maire a salué la réactivité des forces de l’ordre. Il a également remercié le préfet du Gard et le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, pour la mobilisation et le renfort rapide des moyens de sécurité.

Une cellule de soutien psychologique activée

La ville de Nîmes a immédiatement mis en place d’une cellule psychologique, au sein du centre social Jean Paulhan. Sur proposition de François Courdil, adjoint délégué aux centres sociaux, des entretiens individuels d’urgence on débuté dès ce matin. « Je salue l’engagement des agents du Centre social mobilisés auprès des familles, dès les premiers instants. Le quartier est sous le choc. Le centre social constitue un lieu repère sur le quartier », a souligné François Courdil. Les cas les plus graves seront pris en charge par la cellule d’urgence médico-psychiatrique du Gard.

Une réponse de fermeté demandée

Pour Jean-Paul Fournier, la réponse ne peut être que globale et déterminée. « Avec l’action résolue des forces de l’ordre, la responsabilisation des familles, la sanction des clients de la drogue et, surtout, une réponse judiciaire ferme et sans complaisance, nous pourrons inverser la tendance sur le long terme. » Le maire a aussi tenu à dénoncer les prises de position de certains élus. « Quand j’entends certains élus demander le désarmement de la police municipale ou critiquer de manière caricaturale les propos du Ministre de l’Intérieur avec un vieux fond anti-policier, antirépublicain, antipatriote et finalement anti-France, je doute qu’on puisse atteindre cet objectif. ».

Sirine Roucayrol/InfOccitanie.