A l’occasion du conseil municipal de Montpellier ce jeudi 11 décembre, la conseillère d’opposition Mupes, Alenka Doulain, a vivement critiqué la majorité quant aux choix de mobilités, affirmant que la mairie privilégiait “la répression” plutôt que “l’organisation” ou “la médiation”.
Une prise de position étrillant notamment la mise en place d’amendes visant les utilisateurs de trottinettes électriques dans certaines rues de l’écusson. Pour rappel, les conducteurs de trottinettes électriques doivent poser le pied à terre dans certaines rues de l’écusson de Montpellier, formulé dans un arrêté municipal, au risque de s’exposer à une amende de 90 euros (notre article). La porte-voix du mouvement Cause commune dénonce une politique qui “oppose piétons, cyclistes et trottinettistes” et rappelle que “la vraie boussole, ce n’est pas l’interdiction tous azimuts » mais « la priorité absolue aux piétons”.
Toujours lors de ce conseil, Michaël Delafosse a martelé l’importance du respect de l’aire piétonne, “une des plus importantes en Europe”. Il a rappelé que l’arrêté d’interdiction des trottinettes dans l’Écusson avait été précédé d’une phase de “pédagogie pendant prés de trois semaines », désormais terminée. Le maire d’annoncer par ailleurs : “Nous recevons tellement de courriers nous remerciant de cet arrêté que nous allons l’étendre à Antigone, au grand mail piéton, place du Nombre-d’Or, jusqu’au Lez », évoquant des conduites “à toute vitesse” et des passages de manière « complètement décomplexés ».