Sept personnes issues des « mouvances d’ultra droite » ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour des faits de violences survenues à Montpellier, place des Beaux Arts, en marge de la manifestation syndicale du 18 septembre dernier. L’information a été communiqué par le préfet de l’Héraut.
L’une des victimes transportée au CHU
Pour rappel, un groupe composé d’une vingtaine de personnes vêtues de noir a fait irruption dans le quartier des Beaux-Arts, en marge de la manifestation organisée en centre-ville. Trois personnes ont été blessées. L’une d’elle a été hospitalisée, souffrant de fractures au visage.
Trois mois d’enquête
Trois mois d’enquête auront donc été nécessaires aux policiers pour interpeller ces sept individus. Tous feront l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) et seront jugés pour « violences en réunion » le 19 février prochain. Leur identification a été permise grâce au visionnage des images captées par les caméras de vidéosurveillance du quartier, ainsi qu’aux témoignages recueillis sur place. Tous sont originaires de Montpellier ou des communes environnantes.
Un signalement au procureur
L’enquête se poursuit pour interpeller les autres protagonistes. « Je tiens à saluer le travail réalisé par les policiers de la DIPN dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent sous l’autorité du procureur de la République », se réjouit le préfet par communiqué. A l’époque, la députée LFI de l’Hérault, Nathalie Oziol avait fait un signalement au Procureur de la République, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale (notre article).