Dès 9h, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, s’est rendue à Montpellier afin de visiter le MIikvé, bain rituel juif de purification datant du XIIIe siècle. C’est en « cherchant la synagogue que le Mikvé a été découvert » en 1980, explique Michaël Iancu, directeur de l’Institut Maïmonide à Montpellier et en charge de la visite du jour. Une visite importante pour Carole Delga qui « entre dans le travail que mène la Région sur la mémoire du peuple juif en Occitanie. »
Un message de « paix et de fraternité »
Une occasion également pour la présidente de Régions de France d’insister sur « le combat de la Région contre l’antisémitisme mais aussi contre toutes les formes de discrimination, avant de poursuivre. Ma visite est l’occasion de rappeler que la diversité est une richesse, qu’il faut avoir de la tolérance et que la Région est très engagée pour lutter contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme. »
Bulane : produire son propre hydrogène décarboné
Après cette visite du Mikvé, Carole Delga a pris la direction de Fabrègues afin de visiter l’entreprise Bulane, spécialisée dans l’autoproduction d’hydrogène. L’entreprise héraultaise propose aux acteurs de l’industrie et du bâtiment une alternative pour décarboner leurs activités. Depuis plus de 10 ans, Bulane propose une technologie d’hybridation innovante, c’est-à-dire remplacer partiellement ou totalement le gaz fossile par de l’hydrogène produit à l’aide d’électrolyseur, sans remplacer les équipements existants (comme des chaudières par exemple).
Un soutien de la Région
« La Région Occitanie accompagne l’entreprise Bulane depuis plus de 10 ans. Depuis que je suis présidente de Région c’est plus de 500 000 euros de subvention qui ont été alloués. Ici, au sein de la Métropole de Montpellier, Bulane est un acteur essentiel pour la filière hydrogène dans son ensemble », insiste Carole Delga. Alors, la présidente de la Région n’exclut pas pouvoir avoir recours à des technologies made in Bulane à l’avenir : « Il faut faire connaître cette technologie dans toute la sphère de l’habitat. C’est pour cela que je réfléchis à ce que la Région puisse, dans les bâtiments qui sont de sa responsabilité, promouvoir cette technologie qui est la meilleure sur la question de l’impact environnemental. »