Gard : quel bilan concret pour le plan de sécurité 2025 ?

jeudi 03 juillet • 10:03
Depuis février 2025, le Gard déploie un plan pour restaurer la sécurité au quotidien. En ce début de mois de juillet 2025, quel est le bilan des actions menées contre la délinquance et l’insécurité ?

Quel est le bilan pour le plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien présenté en février dernier ? En effet, le préfet du Gard, Jérôme Bonet, ainsi que les forces de l’ordre l’ont déployé pour l’année 2025. Avant tout, ce plan vise à obtenir des résultats concrets sur la sécurité et le recul de la délinquance. À ce titre, il se focalise sur 4 grands axes d’actions : le narco-banditisme, les violences intra-familiales, les cambriolages et l’insécurité routière.

Début juillet 2025 : où en est-on ?

D’importants effectifs ont été mobilisés. 201 effectifs judiciaires, 281 effectifs de la police sur la voie publique et 40 policiers municipaux de la ville de Nîmes. Les forces de l’ordre, en lien avec l’autorité judiciaire, mènent de nombreuses opérations dans le Gard. Leurs interventions sur le terrain sont quotidiennes et ciblées.

Une opération d’envergure a d’ailleurs été menée au cours du mois de juin, au sein du quartier Mas de Mingue à Nîmes. Quel est le bilan ? D’après un communiqué de presse du préfet du Gard, cette opération a abouti à des résultats conséquents.

  • « 1 086 personnes contrôlées, dont 6 écrous
  • 42 personnes interpellées
  • 6 armes de poing et 4 armes blanches saisies
  • 386 véhicules contrôlés, 160 procès-verbaux dressés avec les effectifs de la Police Municipale
  • 6 contrôles de commerces dans le cadre de la lutte contre la fraude et le blanchiment (avec les services partenaires : URSSAF, DDPP, DDETS, DDFIP) ayant conduit à 2 fermetures administratives de commerces
  • saisies de drogues (plus de 13kgs) et de liquidités (près de 14 000 euros) ».

Depuis son lancement, le plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien a donc conduit à des actions concrètes ainsi que des interventions régulières dans le Gard.

Camille Casanova/InfOccitanie.