Les PME paient en moyenne plus d’impôt que les grandes entreprises. Pour rectifier le tir, un amendement au projet de budget 2026, adopté le 29 octobre 2025, prévoit de réduire l’impôt sur les sociétés pour les petites et moyenne entreprises. Selon l’Insee, les PME s’acquittent en moyenne de 21,4 % de prélèvements fiscaux sur leurs bénéfices, tandis que pour les grandes entreprises, ce taux atteint 14,3 %. D’après l’amendement déposé par Philippe Brun, député socialiste, cet écart est plus important.
« Soutenir ces entreprises »
L’amendement adopté par l’Assemblée nationale vise à élargir l’assiette donnant droit à un taux d’impôt sur les sociétés réduit à 15 %, de 42 500 euros de plafond de bénéfices aujourd’hui à un plafond de 100 000 euros à l’avenir. Ce taux réduit à 15 %, qui existe aujourd’hui, concerne les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 7,6 millions d’euros. Les PME pourront donc « bénéficier d’une première tranche élargie à un taux inférieur au taux moyen de l’impôt sur les sociétés », fixé à 25 %. Avec cette mesure, il s’agit de « soutenir ces entreprises qui apportent tant à nos territoires et à l’économie », a déclaré Philippe Brun, lors de la présentation de sa proposition.
« Cet amendement, soutenu à l’époque par Valerie Rabault puis par Philippe Brun et nos députés aujourd’hui, démontre que le Parti socialiste agit concrètement pour l’emploi et pour l’économie réelle », avance Carole Delga, la présidente PS de Région Occitanie. En Occitanie, selon cette dernière, plus de 80.000 entreprises accompagnées, des milliers d’emplois créés, « et un soutien constant à celles et ceux qui innovent, investissent et font vivre nos territoires ». Carole Delga de conclure : « Les socialistes montrent une fois de plus qu’ils sont aux côtés des entrepreneurs et des salariés, parce que soutenir les entreprises françaises, c’est aussi soutenir l’emploi et le développement économique dans nos régions.