Un nourrisson battu depuis sa naissance. C’est sur cette affaire particulièrement éprouvante que la cour criminelle de l’Hérault s’est penchée pendant plusieurs jours, un procès relaté par France 3. Un jeune père de 21 ans y comparaissait pour violences ayant entraîné la mort de son bébé de trois mois, en 2019. La mère de l’enfant était, elle, poursuivie pour non-dénonciation de crime.
Un traumatisme crânien provoqué par un violent coup à la tête
L’autopsie, réalisée en janvier 2023 après le décès du nourrisson, avait révélé de multiples fractures aux bras, aux côtes et aux jambes. La cause du décès : un traumatisme crânien provoqué par un violent coup porté à la tête. C’est la grand-mère paternelle, troublée par l’attitude du couple après la mort du bébé, qui avait donné l’alerte. Le père avait alors été placé en garde à vue, puis mis en détention provisoire. La mère avait été placée sous contrôle judiciaire.
15 ans de réclusion criminelle
Tout au long du procès, l’accusé a nié les faits, allant même jusqu’à la provocation lorsque l’avocat général a requis 25 ans de réclusion criminelle. Il a fini par reconnaître partiellement des violences, affirmant ne pas les avoir commises « exprès ». Reconnu coupable, il a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle. La mère, qui avait admis avoir été témoin des coups sans jamais alerter quiconque, a été déclarée coupable de non-dénonciation de crime. Elle a écopé de trois ans de prison, dont un an ferme.