Le député apparenté LFI Aymeric Caron a déposé un amendement pour diminuer la fiscalité des Français qui possèdent un chat ou un chien, jeudi 24 octobre dernier.
Objectif ? « Alléger le coût de la prise en charge des animaux pour les foyers et les refuges ». Ainsi, l’élu du 18e arrondissement de Paris et ancien chroniqueur dans « On n’est pas couché », souhaite créer un crédit d’impôt de 30 euros par mois et par animal, pour ceux qui possèdent un chien ou un chat, selon Le Parisien. C’est en ce sens qu’il a proposé jeudi dernier un amendement au projet de loi du budget 2025.
30 euros par mois et par animal
Aymeric Caron plaide également pour la réduction de la TVA à 5,5 % sur les produits d’hygiène, les consultations chez le vétérinaire ou encore les produits alimentaires comme les croquettes. Selon sa vision, les refuges et les structures de protection animale seraient d’ailleurs complètement exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée. Enfin, le député revendique l’augmentation du quotient familial d’un huitième de part par chien et chat.
Un animal « de compagnie » comme un chien ou un chat coûte une centaine d’euros par mois en moyenne à son « propriétaire » (parfois plus).
— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) October 24, 2024
En raison de l’inflation, ce coût a explosé ces dernières années, ce qui a provoqué une forte hausse des abandons.
J’ai donc proposé… pic.twitter.com/dfu3NlB1LU
L’augmentation du quotient familial « d’un huitième de part par chien et chat«
Avec cet amendement, il espère alléger la prise en charge des animaux et favoriser le pouvoir d’achat des familles qui les possèdent. Selon l’élu, les propriétaires dépensent en moyenne « 900 euros par an » pour soigner leurs protégés. Il a notamment souligné que « cohabiter avec un chat ou un chien est très utile à la santé » et donc que l’adoption de son amendement conduirait à un allégement « du budget de la sécurité sociale ». Son amendement a été rejeté par les députés. « On a atteint le pompon de la pomponette… Je pense que vous avez perdu la tête », s’exclame le député centriste Erwan Balanant.