Le 13 novembre dernier, à l’école d’astronomie d’Alès, plusieurs grandes villes et agglomérations d’Occitanie ont signé une charte visant à réduire la pollution lumineuse sur leur territoire d’ici à 2030.
Montpellier Métropole, Mende, Alès, Millau ou encore Nîmes Métropole se sont toutes engagées dans la préservation du ciel étoilé en signant une charte visant à réduire la pollution lumineuse de 50 % d’ici à 2030 (par rapport à 2020) ainsi que leur consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) associés à l’éclairage public de 60 %, et parvenir à une rénovation globale du parc d’éclairage public à 100 % LED.
Des rénovations déjà effectuées
les villes portes de la Réserve internationale de ciel étoilé (RICE) du Parc national des Cévennes, Alès, Mende et Millau ont déjà entrepris des travaux de rénovation. Ainsi, à Mende, 90 % de l’éclairage public a été changé et 80 % sur le territoire d’Alès Agglomération. À Millau, plus de 20 % des 4800 points lumineux que compte la commune ont été rénovés et l’extinction est pratiquée dans 80 % des quartiers de même que sur le Viaduc. Une initiative à laquelle se sont greffées les communautés d’agglomération Montpellier Méditerranée Métropole, Nîmes Métropole et le Parc naturel régional des Grands Causses.
Le halo lumineux de Montpellier rayonne à plus de 100 km à la ronde. Nous jetons nos poubelles lumineuses dans le jardin de nos voisins, c’est-à-dire vous, les Cévennes. Nous devons éclairer moins et mieux.
Bruno Paternot, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole.