Un emplacement de choix. Le salon international SITEVI au parc des expositions de Montpellier accueille le Crédit agricole du Languedoc, hall A6, stand A012. L’effervescence y est au rendez-vous, les discussions s’enchainent et les animations des entités présentes vont bon train (Pleinchamp, Kolecto, Banque des flux…). La 32e édition de ce rendez-vous incontournable des professionnels des filières viticole, vinicole, arboricole et oléicole, du 25 au 27 novembre, est l’occasion de découvrir les dernières innovations et tendances du secteur, mais aussi de s’ouvrir à d’autres filières…
Au programme du SITEVI : technologies de pointe, plus de 55 conférences, master classes de dégustation, job dating, business meetings… et la remise des SITEVI Innovation Awards. Un salon plus utile que jamais dans un contexte où l’adaptation au changement climatique est devenue une nécessité. Le marché mondial du vin s’apprête à connaître en 2025 une nouvelle récolte en retrait, selon les prévisions de l’Organisation internationale de la vigne et du vin. Pour la troisième année consécutive, l’offre mondiale demeure pénalisée. L’Europe, qui concentre encore près de 60 % de la production, témoigne de cette fragilité…
Un contexte qui ne laisse pas indifférent Denis Martins, directeur au Crédit agricole du Languedoc. Ce dernier est en charge des activités de banque de financement et d’investissement, ainsi que de l’agriculture, pour les départements couverts par la caisse, à savoir l’Aude, l’Hérault, la Lozère et le Gard. Présent au stand de la caisse régionale, Denis Martins reconnait volontiers les conséquences du « dérèglement climatique » et identifie la « tension sur l’eau et ses infrastructures » comme une menace majeure dans les années à venir.
Ajoutez à cela, des évolutions de la consommation : une baisse de l’achat du vin au profit de la bière, une bascule croissante du « traditionnel à l’effervescent » ou des « boissons plus sucrées qui se marient mieux avec un cocktail ». Sans compter une autre forme de transition à intégrer dans l’équation. « Dans les cinq à sept ans, la moitié des agriculteurs du Languedoc vont partir à la retraite. A nous, Crédit agricole du Languedoc, d’aider à préparer la suite, d’orienter vers de nouveaux marchés qui existent avec une adaptation de la vini-viticulture », propose Denis Martins.
Parmi les nombreuses solutions proposées par la caisse, outre les produits de financement classiques : des outils afin d’améliorer la trésorerie du professionnel (notamment avec la filiale du CA, Kolecto), et faciliter également sa facturation afin de gagner du temps. « Notre travail est de mieux financer, mais également de proposer un éventail de services pour faire gagner du temps et améliorer la gestion au quotidien. La valeur ajoutée du Crédit agricole du Languedoc réside dans le conseil que l’on peut apporter », abonde Denis Martins.
Pour ce faire, le Crédit agricole du Languedoc s’appuie sur grosse centaine de conseillers dédiés à l’agriculture, présents dans les différents départements, « la plus grosse équipe sur le territoire, tous les établissements confondus ». Une équipe de forces vives permettant de cultiver la proximité avec les professionnels, d’identifier avec justesse les besoins et de conseiller au mieux sur les produits ou services adéquats. Une formule qui fonctionne. En 2024, ce sont près de 10 000 nouveaux clients professionnels et agricoles qui ont rejoint le Crédit agricole du Languedoc. La même année, la caisse régionale a répondu aux demandes d’investissements de ses clients agriculteurs avec 200 millions d’euros de prêts et a accompagné l’installation de 105 jeunes agriculteurs.


