En juillet dernier, le corps sans vie d’un homme était trouvé par des promeneurs sur la commune de Saint-Bénézet dans le Gard. Les premières constatations permettaient de matérialiser l’usage d’arme à feu sur la victime, ainsi qu’une calcination partielle de son corps. La scène du meurtre était filmée puis publiée en direct sur les réseaux sociaux.
Plusieurs mois après le début des investigations, Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, fait le point, tous les moyens ayant été déployés par les services de police et de justice afin d’identifier et d’interpeller des personnes ayant participé à la commission des faits.
Meurtre et complicité de meurtre en bande organisée
D’après Objectif Gard, les investigations ont conduit, le 9 décembre dernier, à l’interpellation de huit personnes, placées en garde à vue dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Nîmes. Lesquels sont suspectés de plusieurs faits, certains faisant encourir la réclusion criminelle à perpétuité : meurtre et complicité de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime aggravé par la commission en bande organisée, etc.
Toujours d’après la même source, parmi ces huit personnes interpellées, originaires du Gard et de l’Hérault, deux ont été remises en liberté à l’issue de leur garde à vue, leur participation aux faits n’ayant pas été retenue. Les six autres individus ont été déférées et mises en examen. Parmi eux, l’un est encore mineur. Les autres sont respectivement âgés de 18, 18, 18, 23 et 27 ans. Les antécédents des suspects varient. Le mineur ainsi que deux jeunes adultes n’avaient été sanctionnés que par des mesures éducatives. Un autre majeur affichait, quant à lui, dix-neuf mentions sur son casier judiciaire.
Certains en détention provisoire, d’autres sous contrôle judiciaire
Il leur est notamment reproché d’avoir participé à des actes en amont ayant permis la réalisation du meurtre et d’avoir participé au meurtre et à sa mise en ligne sur les réseaux sociaux. Certains ont été placés en détention provisoire, d’autres sont sous contrôle judiciaire. L’instruction se poursuit.


