« Les retraités ne sont pas des nantis. Ils sont un maillon dans l’intergénérationnelle », lance Michel Andreu, secrétaire départemental des retraités CGT. Ce jeudi 6 novembre, aux alentours de 10h30, près de 200 manifestants, selon les syndicats, pour la plupart retraités, se sont réunis sur la place de la Comédie afin de dénoncer le projet de budget 2026. Ces derniers déplorent « la suppression de l’abattement fiscal de 10%, l’accès aux services publics, notamment hospitalier, ou encore la dématérialisation des services publics », énumère Michel Andreu. Une autre mesure qui fait grincer des dents est l’année blanche prévue en 2026, avec le gel des pensions. « Le gouvernement prévoit le gel des pensions en 2026 mais aussi de 2027 à 2030 », regrette le secrétaire départemental.
Des revendications
« Nous réaffirmons l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites », scande un manifestant dans la foule et rappelle le combat principal des retraités mobilisés depuis 2023. Michel Andreu complète : « nous demandons la revalorisation des pensions au minimum du seuil de l’inflation, le rétablissement des lits dans les hôpitaux, plus d’embauche dans les services publics ou que le doublement des franchises médicales ne se fasse pas. » Dans l’Hérault, quatre autres rassemblements se sont tenus à Lunel, Bédarieux, Clermont-l’Hérault et Béziers. A l’échelle de l’Hexagone, près d’une centaine de mobilisations ont été recensées.