Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a pris un arrêté d’interdiction visant une manifestation pro-palestinienne prévue le samedi 26 avril 2025 à Montpellier. Cette mobilisation, organisée par les associations BDS 34 et Urgence Palestine, avait été déclarée en préfecture sous le slogan « STOP GENOCIDE ! Halte aux massacres, sanctions, contre Israël et ses complices ! ». Cette décision intervient dans un climat tendu, deux semaines après un précédent rassemblement non autorisé qui avait donné lieu à des débordements.
Une décision motivée par des risques de troubles
La préfecture justifie son interdiction par un contexte jugé sensible, tant sur le plan international que local, en lien avec le conflit israélo-palestinien. Le préfet évoque des risques sérieux de troubles à l’ordre public. Lors du rassemblement non déclaré du 11 avril, l’association BDS 34 avait affiché une banderole où le nom du maire de Montpellier était associé à des symboles nazis. Cet acte, qualifié de gravement attentatoire à l’ordre public, a été signalé au procureur de la République.
Une réponse ferme de l’État face aux dérives
Le préfet a réagi avec fermeté à ce précédent incident, rappelant les limites de la liberté de manifester. L’utilisation de symboles haineux et les tensions générées ont pesé lourd dans la décision d’interdire le nouveau rassemblement. L’État entend éviter toute répétition de scènes similaires dans l’espace public montpelliérain.
La manifestation de samedi n’aura donc pas lieu. La préfecture souligne qu’il ne s’agit pas de restreindre l’expression d’une opinion, mais de prévenir tout débordement. Les forces de l’ordre seront mobilisées pour faire respecter cette interdiction. Des contrôles seront mis en place dans les rues du centre-ville.