Montpellier : déjà condamné, il aurait de nouveau frappé sa mère

jeudi 15 mai • 12:28
Déjà condamné pour avoir frappé sa mère, il est accusé des mêmes faits une nouvelle fois.

Le 15 janvier dernier, les gendarmes de Montpellier reçoivent un signalement alarmant d’un service d’aide à domicile. Les auxiliaires de vie alertent les forces de l’ordre sur la situation préoccupante d’une femme de 72 ans, vivant dans un studio avec son fils. La septuagénaire aurait confié avoir été giflée par ce dernier. Des traces de bleus auraient été constatées. Inquiètes, elles soulignent que la dame, dépendante ne peut pas vivre seule. Cependant, elle redoute son fils lorsqu’il est alcoolisé. Un climat de violences et d’insultes récurrentes serait présent au sein du studio.

Des antécédents de violences sur sa mère

En 2022, cet homme d’une quarantaine d’années avait déjà été condamné pour ces mêmes faits. À sa sortie de prison, sans autre refuge, il avait été accueilli par sa mère dans le même studio. Quelques années plus tard, les violences semblent se répéter. Dans ses déclarations, la victime fait preuve de retenue mais confie sa peur face à son fils alcoolisé. Elle refuse toutefois de porter plainte.

Face au tribunal correctionnel de Montpellier, l’accusé nie toute nouvelle violence. Il reconnaît seulement certaines insultes. « C’est la faute à l’alcool », déclare-t-il. Sans emploi et connu des services de justice, il vit donc toujours chez sa mère. Le Procureur de la République, Monsieur Fabrice Belargent, alarme sur la tristesse de ce dossier. Il requiert 1 an d’emprisonnement ferme. La défense, quant à elle, plaide la relaxe estimant qu’il n’y a aucune preuve d’une quelconque forme de violence.

Après délibération, le tribunal correctionnel de Montpellier retient la culpabilité de Monsieur. Le président, Monsieur Gilles Maschio, affirme que les éléments du dossier sont suffisants pour caractériser les violences. De ce fait, l’individu est condamné à 12 mois d’emprisonnement dont 6 assortis du sursis probatoire.

Camille Casanova/InfOccitanie.