Aveyron : ouverture d’un procès effroyable, un homme aurait été séquestré, tué et démembré

lundi 19 mai • 15:52
Ce lundi 19 mai, débute une affaire d’une violence inouïe : le meurtre, le démembrement et la macabre mise en scène du corps de Georges Meichler à Brasc.

Depuis ce lundi 19 mai, la cour d’assises de l’Aveyron, à Rodez, examine une affaire d’une extrême gravité survenue en février 2023 dans une maison isolée dans la vallée du Tarn. Selon France 3 Occitanie, trois personnes sont jugées pour le meurtre de Georges Meichler, un homme de 60 ans, retrouvé démembré puis « cuisiné » dans une gamelle.

Trois individus mis en cause

Qui sont les accusés ? Philippe Schneider, 56 ans, qui se présente comme un « druide », sa compagne Nathalie Caboubassy, 43 ans, et un jeune aveyronnais. En effet, ces derniers sont poursuivis pour séquestration suivie de mort, recel de cadavre et atteinte à l’intégrité de celui-ci.

Une disparition signalée à la gendarmerie par son ex-compagne

L’affaire débute avec la disparition signalée de Georges Meichler par son ex-compagne, inquiète de n’avoir aucune nouvelle. À leur arrivée à son domicile, les gendarmes découvrent rapidement des indices inquiétants : odeur nauséabonde, traces suspectes dans le jardin… La vérité est glaçante. Toujours selon nos confrères de France 3 Occitanie, les suspects auraient eu l’intention de voler quelques plants de cannabis appartenant à la victime.  Pour s’en emparer, ils auraient élaboré un plan macabre, entraînant une mort d’une violence inouïe.

Ce drame, survenu dans une zone rurale habituellement paisible, a profondément choqué les habitants de la région. L’atrocité des faits et leur retentissement médiatique renforcent un sentiment d’incompréhension et d’effroi au sein de la population locale. Selon Maître Luc Abratkiewicz, l’avocat de Philippe Schneider, ce dernier reconnaît l’intégralité des faits reprochés. Cela n’est pas le cas de Nathalie Caboubassy, qui nie toute implication.

Le procès, prévu pour une durée de trois jours, devrait éclaircir plusieurs zones d’ombre.

Camille Casanova/InfOccitanie.