Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sera présent ce soir. Le rendez-vous est donné devant la sous-préfecture d’Alès, ce lundi 2 juin à 18h30. « Nous invitons l’ensemble des citoyens, des forces progressistes de notre département, à se rassembler pour affirmer notre détermination et notre union pour faire barrage à la violence verbale et physique de l’extrême droite », indique la fédération PCF du Gard dans un communiqué en date du 31 mai dernier.
Le « Block montpelliérain » à l’œuvre ?
En pleine féria d’Alès, une dizaine de militants, présentés comme d’extrême droite par le PCF Alès, ont fait irruption au Prolé, bar communiste alésien. A l’intérieur ils auraient provoqué une bagarre et jeté des gaz lacrymogènes sur la foule, vendredi 30 mai dans la soirée. Selon la section PCF Alès, il s’agirait de personnes membres du « Block montpelliérain« . Selon des rapports de police, depuis début 2024, le Bloc montpelliérain forme une mouvance nationaliste-révolutionnaire dans le sud de la France.
Une vingtaine de personnes blessées
Giovanni Di Francesco, secrétaire du PCF d’Alès, expose : « une vingtaine de personnes parmi le public et nos camarades ont été blessées, secourues par la Croix Rouge et le SAMU dont un militant cheminot PCF hospitalisé en urgence ». Une enquête a été ouverte par le parquet d’Alès.
Enquête ouverte par le parquet d’Alès
Après cette agression, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a interpellé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour demander la dissolution du mouvement. De nombreuses personnalités politiques ont exprimé leur soutien, dont la présidente de Région, Carole Delga : « La violence d’un groupuscule d’extrême droite hier à la feria d’Alès est inadmissible. Soutien aux victimes et aux communistes visés. J’attends une condamnation ferme. L’extrême droite ne nous fera jamais taire. Ni peur, ni renoncement face à l’extrême droite ».