Albi : gaz hilarant au volant, un conducteur interpellé sur l’A68

vendredi 13 juin • 10:38
Un conducteur a été interpellé car il roulait sous protoxyde d’azote. Un nouveau signal d’alerte pour les forces de l’ordre.

À la fin du mois de mai 2025, la Police nationale du Tarn avait déjà mis en garde les habitants face aux risques liés à l’utilisation détournée du protoxyde d’azote. Ce dernier est communément appelé « gaz hilarant ». Un nouvel épisode vient malheureusement confirmer ces inquiétudes. D’après les informations fournies par la Police Nationale du Tarn, ce mercredi 11 juin, vers 8h00, les équipes de Police secours d’Albi sont intervenues sur l’autoroute A68. Ces dernières ont été alertées au sujet d’un automobiliste adoptant un comportement dangereux. Celui-ci a été aperçu en train d’inhaler un gaz contenu dans un ballon. Lors du contrôle, les agents ont découvert deux bonbonnes de protoxyde d’azote. Plusieurs ballons de baudruche étaient également à bord du véhicule.

Protoxyde d’azote : un usage détourné pouvant avoir des conséquences dramatiques

Placé en garde à vue, le conducteur avoue avoir consommé ce produit. Il reconnaît également la dangerosité de sa conduite. De ce fait, il devra comparaître devant la justice en novembre prochain pour avoir mis en danger la vie d’autrui ou causé un risque immédiat de blessures graves.

Le protoxyde d’azote est initialement utilisé dans le secteur médical et l’agroalimentaire. Cependant, il fait l’objet d’un usage détourné à des fins récréatives. Son inhalation peut provoquer des pertes de réflexes, des troubles de la coordination et une altération grave des capacités de conduite. L’augmentation de son usage détourné au volant est préoccupante. En effet, ce gaz expose à des comportements dangereux et des drames potentiels sur les routes. Les forces de l’ordre rappellent que la consommation de protoxyde d’azote au volant constitue un délit pouvant entraîner de lourdes sanctions pénales.

Les autorités recommandent la plus grande vigilance. Les automobilistes sont invités à signaler tout comportement suspect sur les routes via le 17 ou l’application Ma Sécurité.

Camille Casanova/InfOccitanie.